Diamant bleu : nouveau record ! - Stratagemme

Diamant bleu : nouveau record !

9 Avr 2010

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Un diamant bleu très rare a établi un nouveau record du monde en mai 2009 à Genève. Adjugé pour 10,5 millions de francs lors des ventes aux enchères de printemps dans la cité de Calvin, cette pierre de 7,03 carats reste la plus chère jamais vendue par Sotheby’s.

La pierre la plus rare à pénétrer sur le marché international l’année dernière était estimée entre 6,8 et 10 millions de francs. Elle est allée à un acheteur anonyme après une surenchère de 15 minutes par téléphone avec un autre amateur.

Le dernier diamant bleu vendu à prix record (6,04 carats) avait atteint 8,7 millions de francs lors d’une vente à Hong Kong en 2007. Le nouveau propriétaire a eu du même coup le droit de donner un nom à la pierre, montée sur un anneau de platine.

Après les rouges, les diamants bleus sont les plus rares. On pense qu’il n’en existe qu’une poignée au monde. Ces gemmes doivent leur couleur à la présence de bore (un élément chimique) durant leur formation.

La mine de Cullinan

Ce joyau d’une pureté parfaite a été taillé sur une pierre brute de 26,58 carats extraite en 2008 par Petra Diamonds à la mine de Cullinan, près de Pretoria, en Afrique du Sud.

C’est de cette mine qu’est sorti autrefois le plus gros diamant brut du monde. Découvert en 1905 , le «Cullinan» a été taillé pour devenir la «Great Star of Africa» (530 carats), qui fait partie des joyaux de la couronne d’Angleterre conservés à la Tour de Londres.

«Cette mine a produit un quart des diamants du monde qui pèsent plus de 400 carats. Elle est aussi la seule source fiable de diamants bleus, qui sont incroyablement rares», a indiqué Cathy Malins, porte-parole de Petra Diamonds.

Selon cette dernière, Petra extrait entre 2 et 3 millions de tonnes de pierre par année. Et avec de la chance, elles donneront un ou deux diamants bleus.

Le tailleur Gary Monnickendam a eu besoin de sept semaines pour produire la pierre finale: deux pour l’examiner, puis cinq pour la tailler et la polir.

«Nous autres tailleurs, nous ne vivons que pour pouvoir travailler un diamant bleu, parce que c’est si excitant. Si vous avez cette chance, c’est un privilège que de pouvoir se surpasser, a déclaré Gary Monnickendam sur Times Online. C’est comme un accouchement. Maintenant, j’ai l’impression d’être en dépression post-natale.»

source : swissinfo.ch Lundi 1er mars 2010

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