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Les différents types de coraux

14 août 2008

Le genre corallium se trouve dans la plupart des mers tropicales et subtropicales. 5 espèces vivent dans l’océan atlantique et une dans la mer méditerranée.

Le genre Corallium a été créé par Cuvier en 1797 pour le corail rouge de Méditerranée (Coralluim Rubrum). Ce genre comprend 19 espèces distribuées en Atlantique, en Méditerranée, dans l’océan Indien et le Pacifique, la plupart à grande profondeur. Seul Corallium rubrum est côtier en Méditerranée.

Ce corail a, le plus généralement, un exosquelette rouge vif mais celui-ci peut aussi être décoloré et devenir rose ou même blanc. Récolté (entre autres) en France, le Corallium Rubrum que l’on surnomme « sang de bœuf » est l’un des plus beau au monde.

Présent en méditerranée depuis 80 millions d’années, le corralium rubrum vit sur les côtes rocheuses en groupe de colonies entre 20 et 600 mètres de profondeur dans des eaux entre 17 et 20°C. Cette espèce n’aime pas la forte lumière et on la trouve soit dans des grottes sous-marines, soit à une certaine profondeur.

Le corail rouge de méditerranée, invertébré à structure coloniale, est constitué de nombreux petits polypes blancs de quelques millimètres de haut répartis autour d’un squelette calcaire rouge intense qui seul subsiste après la mort de la colonie.

Le corail rouge est extrêmement sensible à son environnement. En 1999, on a estimé jusqu’à 90% de mortalité dû à une élévation de la température inhabituelle et excessive jusqu’à 40 mètres de profondeur (en méditerranée).

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Coraux & Récifs

14 août 2008

Les colonies coralliennes sont les plus vieux animaux vivants du monde. Leur longévité dépasse de loin celle des tortues vivant plus de 210 ans ou de certaines palourdes qui peuvent vivre plus de 405 ans.

Les récifs coralliens, âgés de 5000 ans pour les plus vieux, sont principalement issus de la croissance d’une des familles de coraux, les hexacoralliaires et plus particulièrement de ceux connus aussi sous le nom de sléractiniaires. Ces coraux ont la particularité de croître plus ou moins rapidement en fonction de leur espèce, selon un grand nombre de formes allant du plateau aux enchevêtrement de branches pointues en passant par les cônes, les formes de Laitues, les boules, les colonnes, les encroûtants… Ils sont dits ‘Constructeurs de récifs’ en raison du squelette calcaire qu’ils fabriquent et qui finit par constituer les récifs en eux-mêmes. Les coraux sont souvent décrits comme des colonies, en raison des centaines ou des milliers de polypes qui les constituent. Ces colonies coralliennes fournissent abris et nourriture à une incroyable diversité de formes animales, et, de part leur capacité à transformer la lumière en couleurs parfois fluorescentes, elles constituent d’immense joyaux vivants.

D’environ 1800 kilomètres de long sur 70 de large, la grande barrière de corail qui protège la coté nord-est de l’Australie est le plus grand ensemble récifal de la planète.

Différents types de récifs :
>>> Les récifs barrières résultent du développement du récif vers le large et qui s’accompagnent de la formation d’un lagon.
>>> Les atolls se forment à partir de récifs frangeants ceinturant une île volcanique qui s’est effondrée sous le niveau de la mer.
>>> Les récifs plate-forme ou bancs coralliens formés par de larges édifices récifaux se développent à moins de 20 mètres de profondeur.

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Histoire et symbolique du Corail

14 août 2008

Les premières traces de l’utilisation du corail par l’homme, sous forme de restes dans des tombes, remonte au Néolithique. On en retrouve les traces peintes dans certaines grottes. Depuis l’antiquité, les hommes ont été fascinés par cette couleur rouge sublime à laquelle ils attribuaient un pouvoir magique et le corail rouge a toujours servi d’amulette, de médicament et de matériau de bijouterie et de décoration de luxe. Ces trois grands types d’utilisation n’ont pas été l’apanage des peuples vivant sur les bords de la Méditerranée, mais ont été au contraire pratiquées très loin de cette mer. Ainsi, dès sa fondation, Marseille a été un grand centre d’exportation de corail rouge vers le monde celte qui en était très friand pour orner les armes et casques.

Les routes commerciales ouvertes par Alexandre vers l’orient ont été empruntées jusqu’à une époque récente par des cargaisons de corail méditerranéen qui servaient de monnaie d’échange pour les épices, la soie ou les perles, que les riches romaines préféraient au corail. Tout au long de ces routes qui partaient d’Alexandrie et dans les régions les plus reculées, on trouve des bijoux utilisant le corail rouge. Les Indes en ont été un très gros importateur, aussi pour la pharmacologie. Il semble même que le prestige de cette denrée augmentait avec l’éloignement de son lieu de récolte. C’est ainsi que le corail méditerranéen est devenu un élément vénéré au Tibet et en Mongolie, où il était un composant majeur des parures des princesses et des masques cérémoniels des chamanes.

En Afrique, le corail rouge est un ornement traditionnel des bijoux berbères de Kabylie et de l’Atlas marocain et il a été exporté bien plus au sud, en Afrique tropicale, où il était réservé à la parure des rois.

Au Moyen-Âge on cachait dans sa bourse un morceau de corail, talisman contre la sorcellerie ! On assurait qu’il rendait les récoltes fertiles et éloignait la foudre des bateaux.

Les noces de corail symbolisent les 11 ans de mariage dans le folklore français.

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La récolte du Corail

14 août 2008

Le corail rouge est récolté depuis le paléolithique. A l’époque, les plongeurs descendaient en apnée.

Au Xème siècle, les arabes inventèrent un engin de pèche qui révolutionna la profession. Deux gros billots de bois, fixés perpendiculairement et garnis à chaque extrémité de filets, sont immergés et traînés en profondeur. Lesté d’une grosse pierre, le lourd appareil racle les roches et les décrochent les branches de corail récupérées dans les filets. Cet engin finira par porter le nom de « croix de saint-André » sera largement utilisé jusqu’au XXème siècle. Ces méthodes seront interdites dans les années 70-80.

Les corses ont une longue tradition de pèche au corail. A partir du XIème siècle, l’aventure du corail gagne toute la Corse. Aux 14ème et 15ème siècles, les corses avaient obtenu une concession de cueillette sur la côté du corail, dans l’est de l’Algérie.

L’invention des scaphandriers provoque une nouvelle révolution technique. En France, la récolte se fait de mai à novembre en scaphandre autonome à des profondeurs allant de 50 à 100 mètres. Il s’agit d’une activité artisanale à hauts risques. Les pécheurs ne déstructurent pas les massifs de corail, mais cueillent délicatement les branches à la main ou avec une martelette. Un corailleur effectue en moyenne 180 plongées par saison.

Actuellement, la pèche de cet animal des profondeurs le long du littoral corse est strictement règlementé. Le nombre de pécheurs est limité à une dizaine de licences (2008). Ils restent environ ¼ d’heure à 100 mètres de profondeur. Des paliers de plusieurs heures sont nécessaires pour éliminer l’azote accumulé dans l’organisme. Et s’il n’y a rien où ils sont, ils remontent car avec leur lourd harnachement ils ne peuvent pas faire de recherche une fois au fond.

En France, la profession de corailleur est très encadrée. Un corailleur est un inscrit maritime qui doit avoir le certificat d’aptitude à l’hyperbarie classe II ou III mention B option pêche au corail. Il doit aussi obtenir une dérogation pour pêcher en scaphandre, ce qui est normalement interdit. Il doit remplir un carnet de pêche et être assisté en surface par un marin également certifié hyperbare. Le nombre d’autorisations de pêcher le corail accordé annuellement par les Directions Régionales des Affaires Maritimes est décidé après consultation des représentants de la profession.

Aujourd’hui, la production annuelle en France est entre 1 à 2 tonnes et 50 tonnes dans toute la méditerranée.

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Corail & Joaillerie

14 août 2008

Le corail rouge, que l’on peut trouver par exemple en Méditerranée, n’a rien de comparable avec les coraux des mers chaudes que l’on trouve même a faible profondeur et, qui ont une valeur marchande en décoration principalement. Il se travaille comme une pierre dure contrairement aux coraux qui sont pleins de porosités et ne permettent pas l’élaboration de sculptures.

Plusieurs étapes sont nécessaires à l’élaboration de bijoux et de sculptures :

Le corail est lavé à l’aide d’eau de javel.
>>> On découpe ensuite des tronçons à la scie circulaire sous un filet d’eau.
>>> Leurs contours sont ensuite régularisés par meulage.
>>> Le corail se travaille avec certains instruments utilisés par les dentistes tels que les forets, fraises, scies à eau, meules et polisseuses, le corail ne se travaillant pas à sec.
>>> Toutes les pièces, sauf les boules, sont percées avant de subir leur élaboration à la main.
>>> Le polissage, enfin, donne au corail tout son éclat…

Le corail apparaît très tôt dans l’histoire des pierres précieuses ou semi-précieuses.

Le corail acheté aux corailleurs méditerranéens, mais aussi dans le Pacifique, y est taillé par un grand nombre d’entreprises avant d’être revendu aux bijoutiers à un prix qui varie beaucoup selon la grosseur des pièces et leur qualité. Pour un corail de première qualité avec une superbe couleur rouge, une perle de 15 mm de diamètre peut valoir jusqu’à 1500 euros pièce (2008).

En Italie, les hommes arborent toujours de petites cornes sculptées en corail, et les femmes des boules. Les bijoux en corail ont été fort à la mode en Occident, de la Renaissance au milieu du XXe siècle.

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Le Corail, une espèce "surveillée"

14 août 2008

L’exploitation du corail rouge est souvent du même type que celle d’une mine : on recherche et on découvre un site corallifère, on l’exploite, avec parfois une ruée vers cet or rouge, puis le gisement s’épuise et on abandonne le site. Dans certains cas, on oublie même sa localisation, comme pour les gisements des îles du Cap Vert ou de l’Algarve.

Toutefois, le corail rouge est une ressource vivante, donc renouvelable… très lentement étant donné son taux de croissance très faible. Une bonne gestion doit tenir compte de cette particularité, donc limiter l’effort de pêche (nombre de licences, quotas, taille minimale) et instituer un système de jachère. Il faudrait aussi avoir une bonne évaluation de la ressource disponible, ce qui est très difficile étant donné le mode de vie du corail rouge et sa répartition en taches.

En Corse, les pêcheurs corailleurs regroupés en une association ont décidé avec l’Administration Régionale des Affaires Maritimes de limiter leur nombre, de ne pas récolter au dessus de 50 m de profondeur et de mettre en place un système de jachères.

Le corail rouge n’est pas une espèce en danger, même si son exploitation tend à éliminer une part importante des stocks. Cette affirmation peut paraître paradoxale, mais s’explique par le fait que le corail rouge devient fertile dès qu’il atteint 2 à 3 cm de haut, une taille qui n’a aucune valeur commerciale. Ceci explique pourquoi on continue de voir du corail en abondance sous forme de petites branches à quelques mètres de profondeur dans la région marseillaise, où il est pêché depuis 2500 ans et qui est très fréquentée par les plongeurs. Toutefois, il faut instituer des sanctuaires permanents sans aucune pression humaine pour que le corail rouge puisse se développer au fil des siècles jusqu’aux tailles maximales que l’espèce est capable d’atteindre. En France, il y a du corail rouge dans des réserves marines.

Le corail rouge est inscrit à l’annexe II de la convention de Berne et à l’annexe III de la convention de Barcelone, ce qui implique que les stocks doivent être gérés.

Coralliculture

Le corail rouge étant une denrée précieuse et peu accessible, il était tentant d’envisager sa mise en culture, comme on le fait avec succès avec les perles. C’est ce qu’a tenté l’Association Monégasque pour la Protection de la Nature (AMPN) pour mieux connaître les capacités du corail rouge à croître dans un habitat artificiel. Plusieurs grottes artificielles en béton et en polyester ont ainsi été immergées en 1989 et 1993 avec des boutures fixées sur les parois avec du mastic. Ces boutures ont survécu et ont produit des colonies juvéniles autour d’elles. Mais leur croissance dans ces appartements monégasques n’a pas été plus forte que dans les grottes naturelles.

Pour en savoir plus

Le Corail en Méditérannée
Textes réunis par
Michel Vergé-Franceschi
Antoine-Marie Graziani
Editions Alain Piazzola
Le corail

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Perle – Formation des perles

1 avril 2008
La perle est utilisée en joaillerie, naturelle, sans taille, ni polissage.
La perle résulte du mécanisme de protection le plus élégant jamais conçu par un être vivant contre un agresseur extérieur. En effet, certains mollusques ont développé un extraordinaire savoir-faire, celui de puiser dans leurs richesses internes les éléments nécessaires pour neutraliser une particule externe s’aventurant dans leur espace corporel. La perle est un système parfaitement naturel de défense contre l’agression d’un corps étranger, elle est formée d’une particule intruse enrobée de couches de nacre. Cette faculté des êtres vivants à produire du minéral est un mécanisme qui fonctionne depuis plus d’un milliard d’années. Des organismes microscopiques aux premières carapaces, jusqu’aux coquilles et aux squelette des vertébrés, toutes les formes de protection et de soutien des êtres vivants se sont construit sur cette capacité. La perle manifeste l’alliance immémoriale entre le règne minéral et le règne animal. On a retrouvé des perles fossilisées datant de 230 à 210 millions d’années. La plus ancienne perle connue fut trouvée dans une tombe princière au Japon il y a environ 5000 ans.


Suite à l’intrusion naturelle ou non d’un corps étranger à l’intérieur du corps de l’huître appelé cavité palléale. Le corps étranger est enrobé d’une succession de couches concentrique sécrétées par des centaines de cellules de l’épithélium. La première couche est une fine membrane de matière organique, suit une couche prismatique calcique et enfin une couche de nacre perlière, aragonite. Cette séquence est immuable et toute perturbation produit des défauts.



Une huître peut former jusqu’ à 10 couches de nacre perlière par jour. Chaque couche a une épaisseur de l’ordre du micron. Il faut 2 à 4 ans pour obtenir 1 perle de belle taille.

Le mot « nacre » vient du persan « nakkar » qui signifie beau et chatoyant. C’est une substance composite à la fois organique et minérale. Elle tapisse la partie interne de la coquille des mollusques nacriers. Son unité élémentaire est un gros cristal d’aragonite associé à une substance organique, d’où son nom biocristal.

Tous les mollusques peuvent potentiellement produire des perles. C’est assez rare chez les gastéropodes qui ont une coquille unique. Le corps est à l’étroit dans une coquille enroulée en spirale et un mode de vie de brouteurs ou de prédateur rendent difficile l’entrée de particules à l’intérieur de l’animal. La majorité des perles viennent des mollusques bivalves dont la coquille est formée de deux valves. Chez les bivalves filtreurs, les larges espaces ouverts à l’intérieur de la coquille facilitent la pénétration des particules autour desquelles se forment les perles.

Les perles sont produites par des mollusques possédant une nacre épaisse (Huître, moule, ormeau, conque…). La perle est une sécrétion de couches successives de nacre que l’animal élabore autour d’un corps étranger introduit entre la coquille et le manteau, couche externe de la peau qui secrète la coquille. La structure de la Nacre se compose de milliers de couches de cristaux minces de Carbonate de Calcium. Cette structure distinctive influence la couleur, le lustre, la longévité et l’élasticité de la perle.

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Perles fines, perles d’eau douce

1 avril 2008
La perle d’eau douce

Les perles se trouvent dans une aires géographique beaucoup plus vaste que les perles marines. Elles sont souvent très blanches, irrégulière et petites. En France les principaux banc de mulettes se situaient dans le massif central et surtout la Vologne, petite rivière des Vosges, célèbre pendant 4 siècles pour ses perles qui étaient de belle forme et de couleurs variées. Les rivières ont été dépeuplées par les pèches excessives.

La perle fine

La perle fine (d’eau de mer ou d’eau douce) est une perle qui s’est développée spontanément dans une huître ou une moule sauvage lorsqu’un grain de sable ou une autre petite chose irritante vient à pénétrer accidentellement dans la coquille du mollusque. Les perles fines sont les plus chères du monde. Fascinés par la beauté des perles fines, différents poètes antiques écrivent que les perles fines sont des larmes solidifiées des anges ou des nymphes aquatiques.
Une huître Margaritifera sur 15 000 environ donne une perle noire de Tahiti naturelle. De nos jours, on ne pèche plus de perles naturelles et l’époque actuelle vit sur un stock mondial acquis non renouvelé, ce qui rend d’autant plus précieuses ces merveilles de la nature dont certaines ont fait la gloire de leur propriétaires et traversé les siècles.

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Perle de culture

1 avril 2008

La première tentative pour obtenir une perle de cultutre eu lieu en Chine au Ve ou XIIIe siècle, les avis sont partagés selon les auteurs. Ce fut une délicate opération qui ne connu pas un succès immédiat tant le risque était grand pour le mollusque. Il s’agissait d’introduire des demi sphères ou des petites statuettes de bouddha très plate en ivoire, céramique, argile ou plomb, entre la coquille et le manteau dans l’espoir qu’elle se recouvre de nacre. C’est en effet se qui se passa.

Les perles de culture furent produites à grande échelle à partir de 1920. Dans un premier temps elles rencontrèrent une certaine hostilité chez les grands joailliers mais l’ostracisme fut de courte durée car elles offraient une alternative élégante et relativement peu coûteuse à la perle fine, raréfiée. La mise sur le marché de la perle de culture japonaise annonça le déclin de l’exploitation des perles fines, surtout vers 1930. La pollution des mers, la variation de température, la modification du plancton ont rendu la pèche aléatoire, résiduelle, anecdotique de nos jours.

La perle de culture est produite par des huîtres ou moules perlières dans lesquelles une bille ronde est minutieusement introduite afin de provoquer ce phénomène, et ainsi récolter les perles aux formes et couleur irrégulières et uniques. Il existe des perles de culture d’eau de mer et d’eau douce. Un mollusque peut supporter 30 à 50 greffons et donner jusqu’à trois récoltes en 6 ans. Elles ont souvent des formes baroques, froissées, en grains de riz.

Dans les Mers chaudes du globe prospèrent des mollusques de grande taille. Les huîtres de mers du sud produisent des couches perlières denses et épaisses, de très bonne qualité. Les perles produites peuvent atteindre des diamètres 14 à 15 mm jusqu’à 18 à 20 mm. On les trouve dans des teintes variées allant du blanc-rosé au crème en passant par le jaune, l’or, l’argenté, le gris, le bronze, le noir, etc. Les perles dites « Mabé » sont des demi-perles de culture qui croissent contre la coquille intérieure d’une huître. Leur principale caractéristique est leur diamètre important (jusqu’à 20 mm).

Le naissain, c’est-à-dire les larves qui donneront naissance aux jeunes huîtres est collecté en milieu naturel au moment des pontes puis placé sur des supports d’élevage sous-marin. A 3 ans, les huîtres atteignent 10 à 12 centimètres. Elles sont prêtes pour la greffe, opération délicate. Elles ne sont sorties de l’eau que quelques minutes car tout doit se dérouler très rapidement pour optimiser les chances de réussite. Le processus de la greffe se rapproche le plus possible du processus naturel. L’obtention d’une perle parfaite est rare. Sur 1000 huîtres greffées, seules 20 perles seront parfaites.

2 ans sont nécessaires pour obtenir entre 1 et 3 millimètres de nacre.

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La beauté des Perles

1 avril 2008
La beauté et la qualité d’une perle résulte de la combinaison de cinq caractéristiques.

~ Le lustre

La perle doit son lustre, c’est à dire sa capacité à refléter la lumière, sa brillance à des qualités de surface. L’éclat est une combinaison du brillant extérieur et d’une lueur située en profondeur. L’éclat d’une perle de bonne qualité devrait être lumineux et non mat. Vous devriez pouvoir voir votre propre reflet clairement sur la surface d’une perle. Dans les plus belle perles, tous les objets environnants se reflétent. N’importe quelle perle qui semble trop blanche, mate ou crayeuse indique la mauvaise qualité.

Une perle de qualité a un lustre profond dû aux couches successives de nacre translucides et elle reflète parfaitement la lumière en rendant une impression de lueur douce et chaude unique. Aucune autre matière ne rend cette impression. L’orient de la perle, sa capacité à décomposer la lumière en reflets irisés (Irisation), comme un arc-en-ciel, vient de la profondeur de la matière perlière. Il dépend de la régularité des cristaux et de l’épaisseur de la couche nacrée, il est lié à la décomposition de la lumière à travers les cristaux d’aragonite qui constituent la nacre.

~ La surface

A la surface, une vraie perle comporte toujours quelques petits défauts qu’il faut observer à la loupe, tels que des bosses, des rides, mêmes infimes, de petites tâches. Moins il y a de défauts plus la perle est de qualité.

~ la forme

La forme d’une perle est très importante pour déterminer sa qualité. Il est rare de trouver des perles parfaitement rondes. Il existe des perles « Striées » et des perles Baroques (non symétrique). Cependant, plus la perle est ronde, plus elle est de qualité.

~ la couleur

Les perles de culture offrent une variété de couleurs allant du blanc nacré au blanc à reflet très légèrement rosé jusqu’au noir, avec des variantes multiples de teintes intermédiaires. La couleur dépend de l’ espèce de mollusque, type de nourriture, qualité nutritionnelle de l’eau, température, profondeur…

~ la taille

Les perles de culture sont mesurées par leur diamètre en millimètre. Elle peuvent être inférieures à un millimètre appelées « grain » et aller jusqu’à vingt millimètres pour les perles des mer du Sud. Plus la perle est grosse, plus elle a de valeur. Cependant, ce sont les perles de 7 à 7,5 mm qui sont les plus courantes sur le marché.
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